Huile d’olive vierge extra – La siavo du Barroux
(35,00 € / L)
Aux arômes d'olives confites, céréales et champignons nobles, voire de chocolat.
La siavo permet de retrouver le gout de l’huile d’antan au travers d'un travail monastique et avec un goût typiquement provencal.
Idéale sur les pommes de terres, les viandes faisandées ou encore, plus étonnant, les desserts.
Le travail des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux.
La Siavo - Huile d'olive vierge extra de Provence
Fournisseur : Abbaye du Barroux - Artisanat monastique de Provence - France
Ingrédients : Huile d'olive de qualité supérieure obtenue directement des olives et uniquement par des procédés mécaniques.
Valeur nutritionnelle moyenne pour 100g
Energie (kJ) / (kcal) : 3768 / 900
Matières grasses : 99,8%
dont acides gras saturés : 15,1% (Monosaturés : 77,2% ; Polyinsaturés : 7%)
Contenance : 50 cl
Conseils de conservation : A conserver à l'abri de la chaleur.
Fabriqué en France pas les moines.
Fabrication traditionnelle et à l’ancienne d’huile d’olive par les moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux.
Un produit cultivé, élevé et travaillé dans le sud de la France avec grand soin par les moines.
Comme son nom l'indique, elle est suave car à base d'olives sélectionnées pour la qualité des variétés. 100% pus jus de fruit les huiles du Monastère sont extraites à l'ancienne, à froid, sans aucun procédé chimique ou thermique.
Le travail manuel au Barroux
Il arrive que de jeunes gens viennent aider les moines. Un jour, six garçons du Sud-Ouest ont participé au désherbage de la vigne avec trois moines : c’étaient d’excellents garçons, pleins de bon esprit et de courage. Mais ils avaient tous un petit défaut : ils n’avaient aucune retenue dans les paroles. Alors un des moines leur lança un défi : celui de travailler en silence. Et il comprit à leur regard que le soleil, la chaleur, la dureté de la terre étaient moins effrayants que le silence. Mais ils s’exécutèrent. Quelque temps plus tard, le même moine leur demanda la raison du travail manuel des moines. Et l’un des garçons répondit aussitôt et en latin : mens sana in corpore sano (un esprit sain dans un corps sain). Ce qui est déjà bien. Mais voici ce que le moine leur répondit. Le travail manuel a plusieurs raisons.
La première est de participer à la création de Dieu. Dieu a créé le monde mais Il nous laisse la responsabilité de cultiver la terre, d’en prendre soin afin qu’elle donne du fruit. Pour celui qui voit dans la création un don de Dieu et, dans une certaine mesure, son reflet, il y a une véritable joie à collaborer avec Dieu dans le travail. Le vigneron ne se lassera jamais de contempler le tendre et clair bourgeon sortir de la dure et sombre écorce de la vigne. Le cœur s’élève alors sans peine vers le Très-Haut, si sage et si bon, le Père Créateur. La liturgie commence là, dans les champs.
La deuxième raison est le développement humain. Il n’est pas bon pour le moine, ni pour aucun homme, de rester oisif. Par le travail manuel, le moine apprend à retourner au réel. Le vigneron sait que la nature a ses rythmes et ses lois. Saint Benoît dit aussi que le frère sera vraiment moine lorsqu’il vivra du travail de ses mains. Et c’est ce que nous essayons de faire, même si à cause du temps consacré à la récitation de l’office et à la lectio divina, nous devons, en partie, compter sur l’aide généreuse des fidèles. Ajoutons que le moine qui travaille se délasse de la tension due à l’effort de la conversion, des études et de l’attention à Dieu dans la récitation des offices. La pioche préserve le moine de la morosité moderne.
La troisième raison est la pénitence. Le moine est un pénitent tout simplement parce qu’il est un fils d’Adam à qui Dieu a dit : “Tu travailleras à la sueur de ton front.” Le moine fait plus pénitence par le travail que par les jeûnes et les sacrifices. Le travail est tellement lié à la peine qu’il en tire son étymologie : “travail” vient du latin trepalium, instrument de torture ! Nous savons que la peine est devenue sa fidèle compagne. Le moine fait pénitence joyeusement pour s’associer au Christ qui est venu nous sauver par la Croix. Dans les champs, le moine continue le Saint Sacrifice de la messe, en silence, dans son propre corps. Que de grâces obtenues dans les champs par un cœur pur associé à la sueur du front ! Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus disait à une de ses novices un peu lente, qu’une mère de famille nombreuse n’avait pas de temps à perdre. La famille d’un religieux, c’est toute l’humanité.
Et le moine fervent vit tout cela en silence, dans un silence contemplatif, à l'école de saint Joseph, le modèle des travailleurs. Il travaille en essayant d’imiter Jésus. il porte ainsi le monde. Et il fait sien ce qu’écrivait Antoine de Saint-Exupéry : “Je comprends pour la première fois un des mystères de la religion dont est sortie la civilisation que je revendique comme la mienne : porter les péchés du monde. Et chacun porte les péchés de tous les hommes”.
Références spécifiques
Anne H. publié le 23/09/2024 suite à une commande du 03/09/2024
Excellente huile d'olive.
Megan H. publié le 28/05/2024 suite à une commande du 16/05/2024
Huile aussi délicieuse !
Client anonyme publié le 28/09/2022 suite à une commande du 08/09/2022
Huile avec un goût unique
Client anonyme publié le 30/11/2021 suite à une commande du 23/10/2021
Agréable au goût
Client anonyme publié le 14/07/2021 suite à une commande du 18/04/2021
Toutes les huiles d’olive commandées sont très bonnes.
Client anonyme publié le 26/01/2021 suite à une commande du 15/12/2020
excellent