Pastilles framboise passion - abbaye de Fleury
(31,33 € / Kg)
Bonbons framboise & passion
Très légèrement acidulés, tellement bons...
Au monastère de Saint-Benoit sur Loire, la confiserie est une passion !
Egalement appelée Abbaye de Fleury, la fabrication de vos bonbons y est artisanale et ce depuis 1953.
Faites confiance au travail de ces artisans passionnés. Les moines proposent des bonbons pour les petits mais également les grands.
Fournisseur : Abbaye de Saint-Benoit-sur-Loire
Ingrédients : sucre de canne, sirop de glucose, arômes naturels, acide citrique. Colorant naturel : anthocyanin. Sans Gluten
Poids Net : 150 g
Fabriqué en France
Être moine à l'abbaye de Fleury
La vie du moine n’est rien d’autre qu’une vie chrétienne simple, elle ne comporte rien de plus qu’une autre vie, dite normale : le moine mange, dort, prie et travaille ; en fait, il n’y a que deux différences, la vie communautaire et le célibat.
La vie monastique est d’abord l’expérience intérieure de la vie avec Dieu, et le moine est un rappel pour l’homme qu’il y a en lui toute une dimension de son être, sa dimension intérieure, à ne pas oublier et à faire vivre.
On peut définir la vie monastique comme étant la réaction d’un certain type de tempérament face au mystère de l’absolu, le mystère de Dieu. On pourrait dire que le moine est une personne qui tend de tout son être à atteindre le but ultime de sa vie en renonçant à tout ce qui n’est pas nécessaire.
C’est cette exclusivité du but à atteindre par rapport à tout autre projet secondaire, même légitime, qui distingue la vie monastique de toute autre.
La vie d’un moine, c’est donc de se laisser transformer par Dieu pour vivre avec lui et de lui ; le mystère central de cette vie, c’est la transfiguration, la Résurrection ; être comme le Christ.
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La racine du mot moine, c’est « Monos » mot grec qui signifie « un »:
* il est « un », car il n’a qu’un but : voir Dieu et vivre de lui. Nos vies sont souvent éclatées en un tas de projets qui nous dispersent. Pour atteindre le seul but, le moine chasse tout ce qui pourrait le distraire de cet essentiel : voir Dieu.
* il est « un », car il désire être « seul » avec le seul ; c’est pour être avec lui qu’il a tout quitté, et c’est la raison de son célibat : ne pas être distrait de celui avec lequel il désire vivre. Ce que le moine veut éviter, c’est d’avoir le cœur partagé, tiraillé entre deux buts qu’il aurait de la peine à faire cohabiter en lui.
* il est « un », parce qu’il désire être unifié dans toute sa vie. Or nous savons combien notre cœur est bien prompt à se disperser, et que le monde ambiant, loin de l’unifier, ne fait que le tirer dans toutes les directions. Dès lors le moine fait le choix de vivre à l’écart du monde pour favoriser le recueillement intérieur et le rassemblement de toutes ses puissances. Les premiers moines vivaient « au désert », en Egypte, dans le désert de Juda, dans les régions désertiques de la Syrie ou de l’Asie mineure ; aujourd’hui les monastères sont en général à l’écart des cités, « séparés du monde » pour favoriser cette recherche, non pas pour être loin des hommes.
* il est « un », parce qu’il désire être « un seul être avec le Christ ». C'est le désir de vivre ce à quoi nous invite le Christ "que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et moi en eux".